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Poésie
A la première courbe il pleure s'enfonce dans l'impalpable marée s'étrangle et jette un cri muet. Hésitation seconde émergence d'une île à la sauvée de l'instant. A la seconde courbe il disparaît se noie dans les immensités gloutônnes des terres et prend...
Elle se brouille à l'arrivée des grèves percute la roche avant de s'immiscer dans les herbus affolés. Elle se perd. Grise à dérailler le jour elle plante son nom à l'avant pont d'une route et file entre les arbres clos et silencieux. Son nom, résonne...
Tu devines la rivière à ses gestes déplacés, sa manière lente de ramasser le temps, son indolence le long des courbes du soleil... Tu devines la rive au delà du sifflement du vent, les étoles du levant contre les hanches des prairies.... A la portée de...
Il. Ne sait rien. De sa voix grave et monocorde Il pose l’histoire sans rêve de son refuge. Elle. A posé des amarrées dans son regard Posé des ponts dessus les clefs Lui. Passe le sillon devant ses pas Emprunte l’abîme où elle se tient. Elle. A amputé...
Le ciel encore…tourmente mon air à respirer Echancre la toile à réviser mes souvenirs Et lance un signe en souffle par-dessus jour…. Il est là- image en flou- dérive du temps. Le bord toujours…sépare ma trame à regarder Soulage le sort à dépouiller mes...
A la virgule prêt dans une phrase à la renverse il s’efface du monde occupant sans vergogne un espace sans blanc. Questionnement de ses sources incertaines il émarge en absence à côté des réponses dans l’ère insoupçonnée de l’interligne. Evitement conséquent...
On peut dire de la vague qu’elle se brise Des couchants infinis qu’ils se leurrent Quand ta marée se renoue à ton air On peut dire de la terre qu’elle se mine Des herbus engorgés qu’ils se noient Quand tes écumes se rebellent à ton ancre On peut dire...
A la tombée de la nuit dans l’orgie de lumière Un écho, quelques cordes à gorger les piliers Des bruissements indistincts, des murmures… Dans la glissée du jour qui s’enfonce Un long cri, quelques rêves à mourir dans la pierre Des sanglots retenus, des...
C’était le matin. L’opaque d’un jour de pluie enracinait l’instant Le froid gerçait le bord de mes chemins. Il était là. Comme une odeur de sel par-dessus mer A l’invisible écho, Echoué dans l’air sans vie d’une seconde. C’était le matin. Et je portais...
/image%2F1572489%2F20151228%2Fob_069f1d_arbre2.bmp "Sans titre")
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/image%2F1572489%2F20200320%2Fob_e06ecf_dscf4678.JPG "Ici 6")
